L’utilité perçue de la tâche

Article

Dubeau, A., Frenay, M. et Samson, G. (2015). L’utilité perçue de la tâche : présentation du concept et état de la recherche. Revue canadienne de l’éducation, 38(1), 1-23. Récupéré de http://journals.sfu.ca/cje/index.php/cje-rce/article/view/1757

Résumé

La motivation chez les étudiants prenant part à des formations à visées professionnalisantes est abordée par Dubeau, Frenay et Samson (2015) sous l’angle du concept de l’utilité perçue de la tâche, que les chercheurs définissent comme « la perception qu’a un étudiant de l’importance de la réalisation d’une activité pour atteindre un but précis » (p. 4). Dans leur article « L’utilité perçue de la tâche : présentation du concept et état de la recherche », les auteurs proposent le résultat d’une analyse documentaire portant sur le concept d’utilité perçue de la tâche ainsi que des pistes d’action pour les formateurs en enseignement supérieur. Entre autres, les auteurs répertorient les déterminants de l’utilité perçue de la tâche, c’est-à-dire les buts poursuivis par l’étudiant, le sentiment d’efficacité personnelle, concept attribué à Bandura, et la perspective d’avenir de l’étudiant. Ils rappellent également que la perception de l’utilité de la tâche est spécifique aux matières et aux activités pédagogiques et qu’elle peut changer rapidement. Aussi, les pratiques enseignantes peuvent influencer la perception de l’utilité de la tâche chez les étudiants, d’où l’intérêt des pistes d’action proposées en conclusion de l’article. Dubeau, Frenay et Samson proposent, à titre d’exemple, d’inviter l’étudiant à identifier l’utilité d’un apprentissage, de planifier des tâches qui exigent la mobilisation de plusieurs connaissances et compétences, de prévoir des temps de rétroaction, etc.

Notice biographique

Notice-bio_C.LeblancAprès plusieurs années d’enseignement, Céline Leblanc a entrepris une carrière de conseillère pédagogique en technologie éducative à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) où elle travaille depuis 2008. Dans le cadre de ses fonctions, elle s’intéresse particulièrement à la pédagogie en enseignement supérieur en présentiel. Entre autres, elle coordonne le programme de mentorat entre enseignants et les activités pédagogiques et technopédagogiques offertes à l’UQTR, elle collabore à la communauté de pratique en pédagogie universitaire ainsi qu’à la formation des nouveaux professeurs et des nouveaux chargés de cours de son établissement. Elle est membre du GRIIP depuis 2008 et elle participe aux Lectures choisies, au comité éditorial du Tableau, au comité des Webinaires du GRIIP et a contribué au développement des modules d’autoformation « Enseigner à l’université ». 

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