Les retombées de la formation d’enseignants universitaires nouvellement recrutés

Article

Bailly B., Demougeot-Lebel J. et Lison C. (2015). La formation d’enseignants universitaires nouvellement recrutés : quelles retombées ?. Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur, 31 (3). Récupéré de http://ripes.revues.org/990

Résumé

Bailly, Demougeot-Lebel et Lison (2015) ont publié un article ayant pour objectif d’identifier les retombées du dispositif de formation pédagogique des nouveaux enseignants de l’Université Claude Barnard Lyon 1 (UCBL). Ce soutien est offert par les services iCAP (innovation Conception et Accompagnement) depuis 2002. Les auteurs se sont attardés à deux éléments: le changement de conception et le changement de pratiques déclaré des enseignants.

Les résultats mettent en lumière, entre autres, qu’une majorité de nouveaux enseignants observent un changement dans leur conception de l’enseignement et de l’apprentissage. Les auteurs précisent que les enseignants avec le moins d’expérience sont plus nombreux à mentionner un tel changement. Ce changement de conception est plus fréquemment lié au processus enseignement/apprentissage vu de manière intégrée plutôt qu’à un changement de conception lié à chacun de ces concepts considéré de manière isolée. Les auteurs constatent également que ce changement de conception semble aller de pair avec un changement de pratique.

Il ressort également de cette recherche que la sensibilisation en début de carrière est importante et que de courtes formations semblent avoir davantage de retombées pour les enseignants ayant de 3 à 6 ans de carrière. L’accompagnement individualisé serait également une pratique à prioriser afin de s’adapter à chaque individu. Les auteurs suggèrent un encadrement basé sur la logique du Scholarship of Teaching and Learning à l’instar de Biémar, Daele, Malengrez et Oger (2015) dont l’article est résumé ci-après. 

Notice biographique

L.Charbonneau_Photo-resizeLucie Charbonneau détient un baccalauréat et une maitrise en sciences de l’éducation. Elle travaille depuis près de 10 ans au sein du Réseau de l’Université du Québec. Son principal mandat a d’abord été de soutenir la pédagogie universitaire dans le réseau. Elle a également coordonné les activités du Savoir Affaires qui permet aux étudiants des cycles supérieurs de vivre une expérience immersive en entrepreneuriat. 
Elle collabore depuis 2018 avec tous les établissements collégiaux et universitaires au Québec en tant que coordonnatrice du CAPRES. Ce rôle lui permet de soutenir le transfert et la mobilisation de connaissances sur l’accessibilité, la persévérance et la réussite en enseignement supérieur.