Résultats 1 à 4 sur 4 résultats trouvés
Comment le formateur sait-il qu’il a réussi à faire réfléchir, en dehors de la perception intuitive que l’étudiant a l’œil « allumé » ? Car lorsqu’on réfléchit, on ne le proclame pas, on ne l’écrit pas : on est occupé à le faire. En réalité, de nombreux formateurs de l’enseignement supérieur développent des moyens variés, ingénieux et adaptés pour aiguiser le regard de leurs étudiants, leur faire voir ce qu’ils ne voyaient pas, leur faire faire ce qu’ils n’étaient pas capables de faire auparavant. Nous verrons des raisons pour lesquelles on peut dire qu’ils font réfléchir. Une série d’études apportera des illustrations de quelques grandes lignes de ce qui aide à stimuler la réflexivité des étudiants.
Mot(s)-clé(s) : pratique réflexive
Plusieurs recherches effectuées auprès d’étudiants au doctorat qui visent à mieux comprendre les facteurs reliés à la réussite académique révèlent régulièrement des problèmes de santé physique et mentale et un haut taux d’abandon chez ceux-ci. Toutefois, la plupart des recherches traitent de façon globale les étudiants des cycles supérieurs. Il est donc difficile d’avoir une compréhension de l’expérience vécue par les étudiants aux études doctorales spécifiquement.
L’article présente dans un premier temps, les répercussions du stress sur la santé des étudiants dans l’enseignement supérieur et en particulier pour les doctorants. Par la suite, les auteurs présentent les résultats de leur étude voulant mesurer les effets de différentes variables (sexe, âge, filière, satisfaction liée à l’encadrement, activité physique et sommeil) sur le stress perçu et la santé des doctorants. L’étude fut réalisée auprès de 2097 étudiants-doctorants de diverses disciplines de plusieurs universités françaises.
De plus en plus d’étudiants universitaires ont un parcours non traditionnel : études à temps partiel, retour aux études après un arrêt plus ou moins prolongé et responsabilités parentales.